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Yann Alarcon, Ambassadeur Trail pour Chullanka

Yann_Alarcon

Chaque année, Chullanka accompagne un ou plusieurs athlètes outdoor. En 2021, nous sommes heureux d’accueillir et d’accompagner Yann Alarcon ! Vous ne le connaissez pas encore ? Cela ne saurait tarder ! Il est venu au trail tardivement et ses résultats progressent chaque année. Avant que les compétitions reprennent (enfin !). Yann se livre à vous pour vous raconter son histoire et ses objectifs !

Yann, tu as rejoint les ambassadeurs Chullanka, dis nous en plus sur toi ! D’où viens-tu ? Quelle est ton histoire ?

Tout d’abord, je suis très heureux de faire parti des ambassadeurs Chullanka. Je viens de Savoie, j’ai grandi dans une station de ski, à Valmorel. Donc directement j’ai pratiqué le snowboard tout petit. J’ai été 6 ans chez Burton France et j’ai été champion de France de Half Pipe. Et en même temps, j’ai fait du Taekwondo, et j’ai été aussi Champion de France Junior et Vice Champion de France Espoir et 10 fois champion de Rhône-Alpes.
J’avais arrêté le snowboard car je devais intégrer le pôle France Taekwondo. Mais j’ai été déçu par les décisions prisent par la fédération. Aujourd’hui, je cours et je ne compte pas faire autre chose. Je vis maintenant avec ma copine à Antibes et je me plais énormément ici entre mer et montagne. Je compte devenir accompagnateur montagne et pisteur par la suite.

Sommet d'un montagne de roche

Comment t’est venue cette passion pour le trail ? 

J’ai préféré avoir comme seul juge moi-même et parcourir les sentiers des montagnes. Alors j’ai pratiqué le trail car j’adorais courir. Et j’ai été séduit par la liberté de cette discipline sur tous les aspects. J’ai ensuite pu faire 3 ans dans le team Salomon Espoir, puis 3 ans dans le Team New Balance et aujourd’hui je suis dans le team Instinct Trail Inspired. J’aime courir, c’est mon moyen de m’évader simplement. J’aime être en montagne, tout comme me faire mal sur la piste d’athlétisme.

bâtons de trail pour gravir les pentes difficiles.

Comment se rythment tes entraînements ? 

J’essaye de tout combiner entre le travail, la vie personnelle puis les entraînements. Ce n’est pas toujours évident. Mais je m’entraîne entre 4 à 6 fois par semaine, parfois 2 fois par jour. Selon les périodes de préparation et les charges d’entraînements, je fais 8h/10h à plus de 20h d’entraînements. Je fais principalement de la course à pied, sur route, sentier et montagne. Mais aussi du vélo pour croiser mes séances. J’ai aussi une partie renforcement et étirement. J’ai un coach qui me suis depuis presque 8 ans, Christophe Malardé.

Est-ce que tu as des modèles dans le milieu trail ? Si oui, lesquels ? 

Jeune oui j’avais Jornet et Krupicka. Aujourd’hui je n’ai pas de modèle, mais beaucoup m’inspirent. Certains m’inspirent pour leurs performances, d’autre pour leurs esprits, et d’autres pour leurs folies. Les derniers coureurs des ultras sont aussi une source d’inspiration, car ils méritent tout le respect.

Raconte-nous ta plus belle expérience de course. 

Si j’en ai une à choisir alors c’est ma traversée du GR5. Je suis parti de la porte de ma maison à Valmorel et j’ai rejoins la mer de Nice par le GR5 en 1 semaine. L’idée était que vu que je déménageais pour vivre avec ma copine à Antibes alors j’ai voulu venir en courant. J’ai vécu des journées incroyables, je dormais en refuges pour profiter des soirées, repas et de la bière. Mais j’ai eu des moments incroyables lors des compétitions avec mes proches qui m’accompagnent.

Et la pire ? 

Ma pire expérience a été les Championnats d’Europe de Spartan en 2016 en Ecosse. Je n’étais pas prêt physiquement et j’ai eu très mal au dos à cause des portés très lourds. J’ai fini très loin et vraiment fatigué. J’avais des crampes partout.

Comment choisis-tu ton équipement de trail ? 

Cela dépend de la distance. Je pars juste avec une ceinture de trail pour des sorties de 2h environ. Si la sortie est de plus de 2h, je prends un sac de trail. J’anticipe au maximum la météo en prenant toujours un peu d’eau et toujours une veste type K-way. J’ai souvent été équipé par mes sponsors. Ils m’ont apporté leurs expertises de spécialiste, ce qui me permet de connaître précisément les produits que je veux.

trail hors des sentiers battus

Quel est ton équipement type pour un ultra trail ? 

J’ai un sac Instinct l’Eklipse avec 3 flasques de 600ml. Short, Tshirt, casquette et lunettes. Ensuite je ne porte pas de chaussettes de compression, j’ai dû mal à les supporter. Je prend aussi des bâtons car j’en ai besoin et ça m’aide beaucoup. En ce qui concerne l’alimentation, je mange des sandwichs, purée de patate douce et beaucoup de sodas… Je n’écoute pas de musique, j’ai besoin de me concentrer tout le long et d’entendre l’extérieur.

Parle-nous de tes sponsors ? Qui sont-ils ? Comment ils t’appuient ?

Aujourd’hui, c’est Instinct Trail qui me sponsorise principalement. Très fier d’être dans leur team. Leurs sac à dos sont incroyables et hypers fonctionnels. Ça reste des sacs techniques mais pour moi ils sont top. Leurs textiles aussi sont des produits techniques et je suis vraiment satisfait de chacun des produits. De plus, ils participent à m’aider pour certaines compétitions pour les déplacements. Et l’esprit du team correspond à ce que j’apprécie dans le sport et le trail. Le Club de Valmorel m’aide beaucoup aussi et sans eux je ne serais pas ici aujourd’hui. Je suis aussi ambassadeur chez Uyn qui font des chaussettes vraiment de qualité. Et Cimalp pour leurs lunettes qui sont supers à porter, très légères. Quant à Chullanka, je peux compter sur eux pour le matériel manquant comme les chaussures par exemple pour mes entraînements.

Yoan gravit une montagne enneigée

Quels sont tes objectifs pour cette année et sur le long terme ? 

Mes objectifs pour cet été sont le 30 km de UTCAM et viser un podium malgré ma blessure à la cheville. Ensuite, j’irai à EDF Cenis trail sur le 83 km avec le même objectif. Puis le 85 km de Serre-Ponçon dont j’aimerais tout faire pour monter aussi sur la boîte. Je finirai par le 115 km de Madère avec un top 20 qui serait parfait. Le trail peut toujours surprendre énormément alors il faut se fixer des objectifs mais tout peut basculer vite. Si possible je me ferai la grande traversée du Mercantour en 4/5 jours cet automne.

Un conseil pour notre communauté de traileur Chullanka ? 

Si j’ai un conseil, c’est d’écouter son corps et de ne pas être trop gourmand au départ. Vouloir courir des ultras dès le départ, c’est griller des étapes. Il faut construire les bases de la course à pied et y aller progressivement ensuite. Nous sommes tous différents alors il faut apprendre à se connaître au mieux pour savoir nos qualités, ce qu’on digère le mieux… Profitez des montagnes au maximum.

Montagne pour courrir

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