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Le massif des Grandes Rousses, skis aux pieds

« J’ai eu la chance de grandir dans une station de ski et généralement dans ces contrées reculées, tu apprends à skier avant de marcher… Depuis tout petit donc cette passion de découvrir ce gros caillou devant la maison me travaillait et j’ai eu la chance de venir traverser tout le massif des Grandes Rousses, en skiant, une belle journée de février.
Tout commence la veille avec la préparation minutieuse du « paquetage » et la check list dans la tête : DVA…OK… Pelle… OK… Sonde … OK etc . Les vêtements, gants, bonnets sont posés sur la table comme si la tenue de mariage était prête pour le lendemain…

Pas besoin de réveil puisqu’à 6H, les yeux s’ouvrent d’excitation… Juste un petit coup d’œil à travers le volet pour vérifier la météo… Ciel bleu, la journée s’annonce magique.

Rendez-vous avec le guide, Denis, à 8H pour monter dans la première benne qui va nous emmener en haut du Pic Blanc à 3330 mètres, départ de notre périple. Première benne où se côtoient guides, pisteurs avec des échanges sur les itinéraires de la veille, saucisson et café…
Le soleil éclaire déjà les sommets avec une vue imprenable sur les aiguilles d’Arves, la Meige, le Râteau, les Ecrins et même le Mont blanc qui pointe le bout de son nez…

C’est parti, on accroche les skis sur le sac à dos et nous grimpons tout droit vers le Pic de l’Etendard à 3464 mètres. Les gouttes coulent sur le visage car nous avons opté pour des skis « fat » et donc… lourds pour profiter des belles conditions de neige en descente.
Une fois au sommet, nous chaussons les skis pour une matinée de pur bonheur, seuls dans de grands couloirs parfois au milieu des crevasses, parfois contre la roche.
Le silence n’est interrompu que par nos petits cris de joie comme des enfants découvrant un trampoline…

Midi, nous n’avons pas vu passer la matinée. Nous arrivons au refuge de l’Étendard, laissé vacant l’hiver pour les skieurs de randonnée où l’on s’installe en terrasse pour déguster nos sandwichs qui sont toujours bien meilleurs avec un peu de dénivelé !

Les estomacs rassasiés, chaussures resserrées, nous attaquons la descente vers le col de la croix de fer limitrophe entre Savoie et Isère juste au-dessus du barrage de Grand Maison.
La neige de printemps, juste à bonne température, ni trop légère, ni trop collante… Encore une fois les conditions étaient réunies pour que tout se passe bien.

Je commence à me dire que la sieste dans le taxi pour retourner sur la station va être bonne et là, Denis me lance un : « tu es prêts pour la suite ? Enlèves tes skis et donnes les moi… »
Je m’exécute et je le vois préparer un paquetage bien ficelé…

Il ajoute : « Comme c’est ta première fois, tu monteras devant ! » avec un clin d’œil…
Je crois rêver… Ma maman m’a fait la surprise de payer le retour en hélico… J’entends un « tchop tchop » venant du bout de la vallée de l’eau d’Olle et il apparaît soulevant un nuage blanc. Nous montons et c’est parti pour 15 minutes de vol où nous refaisons notre tracé à l’envers redécouvrant les marques de notre passage vu du ciel avant de se poser à l’altiport de l’Alpe d’Huez.

Une journée qui restera gravée dans ma mémoire. »

Merci Vincent pour ce récit rafraîchissant en cette période ! Vous voulez en discuter avec lui, n’hésitez pas à vous rendre au magasin Chullanka Toulouse.

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