Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Post Type Selectors
post
page

3 jours dans le Mercantour

Que la montagne est belle dit la chanson. Effectivement, c’est devenu mon terrain de jeu préféré.

 

Depuis petite, je parcours les sentiers des Alpes et en particuliers du Mercantour. En montagne, le sentiment de bien-être grandit en moi et y aller régulièrement devient même un besoin.

On vit tous des galères qui se transforment en souvenirs incroyables. Mes virées en solitaire et sur plusieurs jours en autonomie représentent certainement mes expériences outdoor les plus marquantes.

Step by step, comme on le dit, à chacun son Everest et ses challenges. Il y a déjà la préparation et le choix de son itinéraire. Généralement je prévois une partie sur des sentiers balisés et une partie en hors sentiers. On retrouve toujours sur place des traces d’anciens chemins utilisés à l’époque par les bergers ou des cairns. 

L’évasion est mon moteur: chercher la déconnexion, trouver un rythme en adéquation avec la nature, s’éloigner de notre confort, être au plus proche des éléments. 

Vivre un sentiment de plénitude. On a tous un rythme de dingue, une vie à mille à l’heure. Même quand on ne fait rien, les notifications sont là pour nous dire : « hé ho check moi cette news ». 

Je vais vous parler d’un trek de 3 jours dans le Mercantour. Pour vivre pleinement ces instants alpins, je pars 3 jours, ce qui signifie au minimum une journée libre loin de l’environnement habituel.

Direction le plateau de Sestrière, je prévois un bivouac en contre bas du Pas de Lausson. Les journées d’été sont longues et j’enfile les kilomètres, il faut gérer les montées et les descentes. Vers 18h, la montagne se fait encore plus calme. Je suis seule au milieu des chamois. Si petite mais si reconnaissante de vivre cet instant. Un nouveau rythme vient se mettre en place, plus naturel, connecté à notre corps et à nos sensations.  Les ombres du soleil créent une atmosphère unique. 

Une rivière ! Parfait je vais pouvoir me réapprovisionner en eau et poser la tente pas loin. L’herbe est tendre et verte. Il me faut toujours un temps d’adaptation la première nuit. Je suis à l’affût ! Comme si j’étais étrangère dans ce milieu où l’on m’a invité. C’est une chance. 

Se réveiller en même temps que le soleil, c’est magique. On a les yeux qui brillent. Un thé et quelques biscuits, c’est reparti. Le poids du sac est là, peu importe, je gravirai le Mont Pelat et ses 3000m. Le créneau météo est parfait. 

Je passe par la Cayolle pour bifurquer dans un vallon sauvage. Le ravin de la Sanguinerette remonte au col de la Braissa. Il fait chaud. Trouver son chemin devient alors plus difficile, je m’arrête plusieurs fois pour lire la carte. Et voila, que les taons s’invitent à la partie, excités par la chaleur. Leur piqûre provoque une douleur intense, une rougeur et une boursouflure. Et bien sûr, je fais partie des gens qui réagissent à leurs attaques. En une seconde, ni vu ni connu, je suis piquée. Ils virevoltent autour de moi, agressifs. J’essaye de bouger les bâtons en rythme de chaque coté mais rien ni fait. Il a de la panique mais aussi de l’excitation, il faut que j’avance. Je sors du sac tous les habits en ma possession, grosses chaussettes, leggings, et veste imperméable. Normalement, je suis parée. 

Mais de nouveaux obstacles sont faces à moi : Vallon, forêt, ravin, blocs de pierre. Je lis le terrain pour passer au plus juste. 

Enfin je trouve le spot du dernier bivouac, sur des plaines alpines, la lumière fait déjà dorer les herbes. Je me sens vivante. Et pourtant, je suis seule.

 

Cette aventure vous a plus ? N’hésitez pas à venir en discuter avec Lison, du magasin Chullanka Antibes ! Et partagez aussi vos aventures avec nous en envoyant vos récits et photos à l’adresse suivantes : [email protected] 

Ces articles devraient vous intéresser

Ça se passe sur Instagram

@Chullanka_outdoor_sports

On se retrouve sur les réseaux ?

Nos nouveautés, nos promos, nos activités avant tout le monde

Promis on ne vous spammera pas :) Chulli