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Récit d’aventures : l’ascension du Pic de Teide, par Romain, Chull’Ambassadeur

Chez Chullanka, nous sommes fiers de nos Chull’Ambassadeurs. Ils ont pour habitude de nous raconter leur week-end et leurs aventures sportives afin de nous faire partager leurs expériences.

Aujourd’hui, nous vous transmettons leur passion à travers un récit d’aventures, celui de Romain, l’un de nos Chull’Ambassadeurs.  

 

Vendredi 16 Mars 2018


Nous voilà dans l’avion en approche pour la plus grande île des Canaries : Tenerife. Notre objectif est clair : gravir El Pico del Teide, point culminant de l’île avec une altitude de 3718m. Alors que nous sommes excités comme des enfants, nous essayons d’apercevoir cette fameuse montagne à travers le hublot, mais Teide fait le timide et se cache derrière de nombreux nuages.


Avec ces 3718m, le Pic de Teide est le plus haut sommet du territoire espagnol, il s’agit d’un volcan endormi dont la dernière éruption remonte à novembre 1909.


L’ascension de ce volcan nécessite l’obtention d’une autorisation d’ascension délivrée par le gouvernement. Ces autorisations sont très prisées des touristes et le hasard a fait qu’il n’y en avait plus pour nous.
Le seul moyen de parvenir en haut du Teide sans autorisation, c’est d’y être avant 9h du matin. En gros, il faut monter de nuit, et là, c’est n’est pas la même histoire. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre malgré tout ce que j’ai pu lire sur cette randonnée. C’est aussi la première grosse randonnée pour ma copine Flora.

 

Dimanche 18 Mars 2018

 

C’est le grand jour ! La montée est donnée pour une durée de 6h via l’itinéraire n°7, nous décidons de partir de bonne heure pour ne pas rater le lever de soleil. Après 1h de voiture à travers une obscurité totale, nous voilà enfin arrivés au parking de la Montana Blanca. 2350m, le ciel étoilé est juste magnifique et nous fait oublier le stress de l’inconnu, mais le vent, lui, souffle très fort et nous rappelle que nous sommes tout de même en haute montagne. L’ascension débute par un chemin carrossable très bien délimité, parfait pour une mise en jambes et se mettre en confiance. À ce moment-là, je ne sais pas où j’emmène Flora ni comment elle va supporter cet effort annoncé à 8h de randonnée pour les meilleurs et 900m D+. Le vent s’est empressé de me saisir les mains et comme un débutant, je n’ai pas pris mes gants

Il est 01h30 du matin, nous voilà au refuge Altavista 3260m, je suis congelé ! Une chaussette trouvée au fond de mon sac me fait office de gant. Flora se porte merveilleusement bien, mais la fatigue commence à se faire sentir. La montée s’est relativement bien passée, le chemin n’est pas forcément bien balisé, mais il est bien délimité, tant mieux il fait nuit. Nous décidons de faire une pause au chaud et de pousser la porte du refuge, cela fut vite désillusion, le refuge est fermé la nuit … Il nous reste 1h30 de montée, nous sommes sacrément en avance. Une pause s’impose, nous décidons de nous assoupir un peu au pied de la porte du refuge. Il fait 4°C le vent nous saisit toujours autant, nous sortons la couverture de survie histoire de ne pas trop subir.
Je profite tout de même de cette magnifique nuit étoilée afin de m’essayer aux photos de nuit.

4h30, les randonneurs du refuge se réveillent tout doucement et nous ouvrent gentiment la porte. Une sieste glacée compensée par une petite boisson chaude.

5h, dernière ligne droite. Le ciel étoilé ainsi que la vue plongeante sur la Orotava illuminée ne font qu’accentuer notre détermination. Nous partons motivés sur les névés qui bordent le refuge. Nous suivons les traces du groupe de randonneurs partis 10 minutes avant nous. Les névés ont englouti le sentier, mais quel bonheur de marcher sur la neige.

Le jour se lève tout doucement, nous sommes à 200m du sommet que nous pouvons enfin deviner. Nous franchissons la porte des contrôles d’autorisation, la pente augmente d’un seul coup. Flora commence à avoir mal aux jambes, mais rien n’y fait, elle ne se plaint pas et ne baisse pas les bras. Elle le veut son sommet ! De mon côté, l’excitation est de plus en plus grande, j’ai même envie de finir ces derniers mètres en courant.


3718m nous y sommes ! Au bon endroit au bon moment ! Tout s’est super bien passé, le soleil se lève et vient prendre la place des étoiles. L’obscurité, quant à elle, cède sa place à la lumière et nous offre un spectacle époustouflant. Une mer de nuages sur fond de lever de soleil. Teide nous révèle enfin sa vraie facette et nous présente le paysage lunaire que nous avons pu imaginer lors de la montée. À l’horizon, nous pouvons apercevoir la majorité des côtes de l’île, les villes se réveillent tout doucement. Il fait froid, le vent souffle, mais peu importe, la vue en vaut la chandelle, et puis Teide n’est pas si terrible, un rocher gorgé de souffre nous réchauffe le temps de quelques photos.


Le Pic se situe sur une crête du cratère. Les premiers randonneurs arrivent, le sommet se rempli tout doucement. Voici venu le temps pour nous de redescendre, nous découvrons le paysage que nous avons gravi de nuit, c’est à ce moment-là que la descente prend tout son charme. Au total, nous avons marché 8 heures sans compter la sieste au refuge.

Si vous avez la chance d’être sur l’île de Tenerife, je vous conseille vivement de prendre un peu de votre temps pour effectuer cette randonnée. Les paysages sont vraiment remarquables. Cependant, il faut tout de même gardé à l’esprit qu’il s’agit d’un itinéraire de haute montagne, ce qui implique pas mal de choses.

Enjoy ! Et Félicitation à ma Chérie pour sa première randonnée !

Photos prises par moi-même et retouches par mon pote Davy Laurent .

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